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Ressentir le besoin viscéral de tout contrôler, de tout gérer, de tout savoir est source de stress et de frustrations constantes. Parce qu’il est inévitable de se heurter à un mur et de réaliser que, quels que soient nos efforts, bien des choses échapperont à notre contrôle. C’est la vie, on n’y peut rien ! Plus vite vous apprendrez à lâcher prise sur certaines choses, plus vite vous atteindrez des moments de calme et de repos mental.
Apprendre à reconnaître ses limites, et à les accepter, est souvent le début d’une vie plus douce et plus sereine. Mais le lâcher-prise peut parfois être perçu comme un abandon, un signe de faiblesse ou du « je-m’en-foutisme ». Il peut arriver que ce soit le cas chez certains, mais pas forcément. Le lâcher-prise consiste surtout à accepter l’idée que l’on n’a pas le contrôle sur certaines choses – ou personnes- et à accueillir cette chose ou cette personne, telle qu’elle est, même imparfaite.
Difficile à faire sans avoir le sentiment d’abandonner littéralement la situation et de jeter le tablier, me direz-vous ? Si c’est ce que vous pensez, vous avez probablement une mauvaise perception du lâcher-prise et il est temps de rétablir, ensemble, la vérité à ce sujet afin de déconstruire certains mythes qui vous empêchent de le mettre en pratique. C’est parti !
” Plus vite vous apprendrez à lâcher prise sur certaines choses, plus vite vous atteindrez des moments de calme et de repos mental. “
RÉALITÉ : Absolument pas ! Lâcher prise ne signifie pas que vous ne vous souciez pas d’une situation ou d’une personne. Cela signifie simplement que vous acceptez ce qui est hors de votre contrôle.
Par exemple : Si une personne vous demande conseil, mais qu’ensuite elle choisit de ne pas suivre ce conseil, cela ne vous appartient plus, même si vous jugez qu’elle a pris une mauvaise décision. Bons ou mauvais, elle est libre de faire ses choix.
Le lâcher-prise revient à accepter que vos enfants, votre conjoint.e, vos collègues prendront des décisions qui ne vous conviendront pas, mais que vous devez les respecter sans vous en mêler. Tout simplement parce que cette décision ne vous appartient pas !
RÉALITÉ : Non. Lâcher prise ne signifie pas ne rien faire. Cela implique d’identifier soigneusement les choses sur lesquelles vous pourrez agir et avoir un impact, et celles contre lesquelles vous ne pouvez rien. Il s’agit de faire la part des choses entre l’action utile et la perte de temps. C’est un peu drastique, mais cela permet de se déculpabiliser. Si je sais que mon action (ou mon stress, mon angoisse, ma frustration) n’aura aucun effet sur une situation, pourquoi perdre mon énergie là-dessus ?
RÉALITÉ : Lâcher prise ne veut pas dire ne pas ressentir d’émotion du tout. C’est plutôt accueillir une émotion, mais sans lui permettre de prendre toute la place et de nous envahir. Il s’agit de prendre du recul par rapport à nos émotions, de se questionner et de se montrer objectif quant à l’impact réel que nous pouvons avoir sur une situation afin de ne pas se laisser submerger inutilement.
RÉALITÉ : C’est faux ! Apprendre à lâcher prise aura sans aucun doute un impact positif sur votre santé physique et mentale. L’insatisfaction qui accompagne le besoin de contrôle mène à une augmentation de stress et d’anxiété très nocifs pour votre santé. Le lâcher-prise a donc des bienfaits évidents sur votre santé.
RÉALITÉ : Si le fait de lâcher prise permet d’aborder la vie plus sereinement, de diminuer le stress et l’anxiété, et de s’adapter à de nombreuses situations, y parvenir est loin d’être facile ! Le lâcher-prise est un outil qui permet de faire face à l’adversité et aux défis de la vie avec philosophie. Cela demande de faire preuve de beaucoup de discernement pour distinguer la ligne, parfois mince, entre les choses sur lesquelles on peut agir efficacement et celles contre lesquelles notre implication est inutile et n’aura aucun impact, quels que soient les efforts fournis. Laisser aller les choses sans culpabiliser, cela s’apprend, à force de patience, de pratique et de conscience de soi.
En résumé, le lâcher-prise requiert discernement et résilience pour accepter la différence entre l’acceptation et l’action. En clair, il faut apprendre à distinguer les choses sur lesquelles vous avez le pouvoir d’intervenir et celles que vous devez laisser aller.
Il est donc nécessaire de prendre conscience de l’impact que ce besoin de contrôle a sur vous et des émotions que cela génère. Il faut aussi prendre conscience de l’impossibilité pure et simple d’intervenir sur certaines situations. Une fois cette acceptation accomplie, vous pourrez passer à l’étape 2 de votre cheminement, à savoir le laisser aller. Sans culpabilité et sans sentiment d’avoir abandonné. Tout simplement en acceptant que certaines choses ne vous appartiennent pas et que vous devez vivre avec. Même si elles sont différentes de ce que vous auriez aimé qu’elles soient.
Vous avez du mal à lâcher prise et aimeriez travailler en collaboration avec un thérapeute pour vous débarrasser de certains comportements qui vous nuisent au quotidien ? N’hésitez pas à communiquer avec moi pour apprendre à vous détacher, à prendre du recul, et à trouver l’équilibre en toute sérénité.
Sylvie Racine, Thérapeute spécialisée en gestion des émotions.
Je propose de t’accompagner pour trouver ton chemin à toi !
Celui qui t’ouvrira les portes d’une vie légère et épanouie.